La Seconde Bataille d’Anchialos, survenue en 763, est l’un des épisodes marquants des guerres entre l’Empire byzantin et le Premier Empire bulgare. Elle s'inscrit dans une période de tensions récurrentes et de luttes d'influence dans les Balkans, opposant deux puissances dont les ambitions territoriales et politiques se heurtaient frontalement. Cet affrontement, bien que décisif à court terme pour les Byzantins, a eu des répercussions profondes sur la stabilité politique de la Bulgarie et sur l’équilibre stratégique dans la région.
La Première Bataille d’Anchialos, survenue en 708, est un événement crucial dans l’histoire des relations tumultueuses entre l’Empire byzantin et le Premier Empire bulgare. Sous le règne du khan Tervel, les Bulgares infligèrent une défaite décisive à l’empereur byzantin Justinien II. Cette victoire ne fut pas seulement militaire ; elle consolida le statut de Tervel comme un leader stratégique et un allié parfois indispensable à l’Empire byzantin. En effet, en 711, Justinien II fit à nouveau appel à Tervel pour l’aider à mater une rébellion interne qui avait pris racine en Crimée et menaçait son trône. Bien que l’intervention bulgare ait permis à Justinien de reprendre le pouvoir temporairement, elle mit également en lumière la dépendance croissante de l’Empire byzantin envers ses voisins du nord.
Quelques années plus tard, en 717-718, Tervel joua un rôle encore plus crucial en assistant Léon III lors du deuxième siège arabe de Constantinople. Pendant que la flotte byzantine détruisait celle des assiégeants, l’armée bulgare infligeait des pertes considérables aux Arabes, estimées à 22 000 hommes selon les récits de Théophane le Confesseur. Cette alliance militaire temporaire entre Byzance et la Bulgarie marqua un sommet dans les relations entre les deux puissances, mais elle ne devait pas durer.
Avec l’avènement de Constantin V sur le trône byzantin en 741, les relations commencèrent à se dégrader. Profitant d’un répit sur le front oriental, Constantin entreprit une politique d’expansion et de consolidation en Thrace, un territoire contesté par les deux empires. Il y réinstalla des populations chrétiennes déplacées provenant des zones reconquises en Orient. Par ailleurs, il fit construire des fortifications tout au long de la frontière, une stratégie destinée à protéger les colonies byzantines, mais perçue comme une provocation directe par les Bulgares. Cette série d’incidents déclencha une reprise des hostilités, marquant une période de guerre quasi continue entre Byzance et la Bulgarie.
La victoire bulgare à Anchialos en 708 avait non seulement consolidé leur position stratégique, mais aussi exacerbé une rivalité qui allait dominer les relations entre les deux empires pendant près d’un siècle. Les alliances fragiles, les trahisons et les conflits incessants allaient redéfinir la géopolitique des Balkans pour les décennies suivantes.
La montée au pouvoir de Teletz en Bulgarie au début des années 760 marqua un tournant dans l’histoire politique et militaire du Premier Empire bulgare. Cette période fut caractérisée par une profonde instabilité interne, exacerbée par les pressions extérieures exercées par l’Empire byzantin. Teletz représentait la faction antibyzantine de l’aristocratie bulgare, connue sous le nom des Boliades. Cette faction était composée principalement de nobles paléobulgares soucieux de préserver leur domination face aux influences étrangères, y compris celles des Slaves, qui formaient la majorité de la population.
Sous le règne de Teletz, la Bulgarie traversait une crise identitaire et politique majeure. Les Boliades cherchaient à maintenir leur autorité en marginalisant les Slaves, souvent perçus comme plus enclins à se montrer conciliants envers Byzance. Ces divisions internes affaiblissaient la cohésion du royaume et compliquaient la formulation d’une stratégie claire face à l’agressivité croissante de Constantin V.
Teletz adopta une politique militaire agressive visant à contenir l’expansion byzantine et à renforcer l’autorité bulgare sur les zones frontalières. Cependant, cette approche s’inscrivait dans un contexte de rivalités internes. La noblesse bulgare était divisée entre les partisans d’une paix pragmatique avec Byzance et ceux, comme Teletz, qui prônaient une confrontation directe pour défendre la souveraineté nationale.
Parallèlement, Constantin V poursuivait une politique délibérée de déportations et de colonisations en Thrace et en Macédoine. Il déplaça notamment des tribus slaves récalcitrantes vers l’Asie Mineure, en Bythinie, dans le but de réduire leur influence dans les Balkans et de consolider la frontière nord de l’Empire. Cette politique, bien que stratégique pour Byzance, attisa encore davantage les tensions avec la Bulgarie. En réponse, Teletz mena des incursions audacieuses en territoire byzantin, espérant galvaniser le soutien populaire et renforcer son autorité.
Malgré ses ambitions, le règne de Teletz fut marqué par un isolement croissant. Son mépris apparent pour les auxiliaires slaves, combiné à une série de défaites militaires, sapa son autorité et fragilisa son pouvoir. La défaite écrasante de la Bulgarie lors de la Seconde Bataille d’Anchialos en 763 scella son destin. Peu après, Teletz fut assassiné par ses rivaux, illustrant la fragilité de la Bulgarie face aux pressions conjuguées des guerres externes et des divisions internes.
L'ascension et la chute de Teletz incarnent les défis complexes auxquels le Premier Empire bulgare était confronté : maintenir son indépendance face à une puissance byzantine en expansion, tout en surmontant les clivages sociaux et politiques qui menaçaient de déchirer le royaume de l’intérieur.
La Seconde Bataille d’Anchialos fut marquée par une préparation méthodique et une stratégie habile orchestrée par Constantin V. Conscient de l’instabilité croissante en Bulgarie et des incursions répétées en Thrace, l’empereur byzantin mobilisa une armée imposante, combinant des forces terrestres et maritimes dans une tactique de double front. Cette approche n’était pas nouvelle pour Constantin V, qui avait déjà utilisé une manœuvre similaire avec succès lors de la bataille de Marcellae en 756. L’idée était simple mais efficace : encercler l’ennemi en l’attaquant simultanément par la terre et par la mer, maximisant ainsi la pression sur les troupes bulgares.
La flotte byzantine, composée de 800 navires, transportait 9 600 cavaliers et une importante infanterie. Elle suivit la côte de la mer Noire jusqu’aux bouches du Danube, en coordination avec l’armée terrestre que Constantin V commandait personnellement. Cette dernière traversa la Thrace, marquant son passage par des fortifications renforcées et des positions avancées stratégiques. L’objectif principal de cette double avancée était de forcer les Bulgares à diviser leurs forces ou à risquer un encerclement complet.
En Bulgarie, le khan Teletz, conscient de l’arrivée imminente des Byzantins, prit des mesures pour se préparer au combat. Il positionna son armée dans les cols montagneux, un terrain avantageux pour la défense, où ses 20 000 auxiliaires slaves pouvaient ralentir les mouvements des troupes byzantines. Ce choix tactique initial semblait judicieux, car il exploitait la topographie pour compenser l’avantage numérique et logistique des Byzantins. Cependant, face à l’avancée déterminée des armées byzantines convergeant vers Anchialos, Teletz opta pour une confrontation directe en plaine, un choix qui s’avérerait fatal.
La bataille elle-même se déroula le 30 juin 763, sur les plaines proches d’Anchialos, le long de la mer Noire. Elle fut l’un des affrontements les plus intenses et prolongés de la décennie. Les armées des deux camps s’opposèrent dès l’aube, engageant un combat acharné qui dura toute la journée. Les Byzantins, grâce à leur discipline militaire et à leur supériorité tactique, parvinrent à maintenir une ligne de front stable face aux attaques répétées des forces bulgares.
Teletz, malgré son sens de la stratégie, se heurta à plusieurs défis majeurs. Premièrement, l’engagement en plaine désavantageait ses troupes, qui n’avaient pas les mêmes capacités de manœuvre que les Byzantins, mieux organisés et soutenus par des renforts maritimes. Deuxièmement, les auxiliaires slaves, qui formaient une part significative de son armée, commencèrent à perdre confiance en sa capacité à diriger. La fatigue, combinée aux pertes croissantes, érodait leur moral.
Le tournant décisif de la bataille se produisit lorsque les auxiliaires slaves désertèrent le champ de bataille et se rallièrent aux Byzantins. Ce revirement, motivé par le désespoir ou des promesses faites par Constantin V, désorganisa complètement les forces bulgares. Privé d’une partie de son armée et incapable de rétablir une ligne de défense cohérente, Teletz fut contraint de battre en retraite. La victoire byzantine, bien que coûteuse, fut totale.
La victoire à Anchialos renforça considérablement la position de Constantin V, non seulement en tant que stratège militaire, mais aussi comme figure centrale du pouvoir byzantin. Immédiatement après la bataille, l’empereur retourna à Constantinople, où il organisa un triomphe pour célébrer son succès. Ce triomphe suivait les coutumes romaines antiques, incluant une parade ostentatoire des prisonniers bulgares capturés sur le champ de bataille.
Cependant, ces prisonniers ne furent pas simplement exposés comme un symbole de la puissance byzantine. Conformément aux traditions romaines, et pour envoyer un message clair à ses ennemis, ils furent exécutés publiquement. Ce geste brutal, bien que controversé, visait à dissuader toute future rébellion ou attaque bulgare. En outre, il servit à galvaniser le soutien populaire pour l’empereur à Constantinople, en démontrant sa capacité à protéger et à affirmer l’autorité byzantine face à ses rivaux.
Sur le plan stratégique, cette victoire affaiblit considérablement la Bulgarie. Le khan Teletz, discrédité par cette défaite et trahi par ses auxiliaires, fut assassiné quelques mois plus tard par des factions rivales au sein de la noblesse bulgare. Cette instabilité interne marqua le début d’une période de troubles politiques en Bulgarie, où les khans se succédèrent rapidement, souvent renversés à la suite de revers militaires.
Pour Byzance, la bataille d’Anchialos fut une étape cruciale dans sa lutte contre la Bulgarie. Bien qu’elle ne conduisit pas à une victoire définitive ou à une paix durable, elle renforça le contrôle byzantin sur la Thrace et affirma la supériorité militaire de Constantin V dans les Balkans. Cette victoire symbolisait également la capacité de l’Empire à coordonner des opérations complexes sur terre et en mer, consolidant son prestige dans une région stratégiquement vitale.
La défaite écrasante subie par les Bulgares lors de la Seconde Bataille d’Anchialos en 763 fut un coup fatal pour le khan Teletz. En tant que représentant de la faction antibyzantine des Boliades, son règne s’appuyait sur une politique militaire agressive et un discours nationaliste visant à unir les différentes factions de la noblesse bulgare et à affirmer l’autorité du khanat face à Byzance. Cependant, son échec à Anchialos fit rapidement vaciller cette fragile coalition.
L’abandon des auxiliaires slaves pendant la bataille, suivi de la capture de nombreux soldats bulgares, ternit l’image de Teletz comme un leader capable de défendre le royaume. Les défaites militaires étaient particulièrement lourdes de conséquences dans le contexte politique bulgare, où la légitimité des khans reposait souvent sur leur succès sur le champ de bataille. Quelques mois seulement après la bataille, Teletz fut assassiné par des membres de la noblesse, témoignant de la volatilité du pouvoir en Bulgarie et de l’incapacité des dirigeants à maintenir une stabilité politique durable.
Ce coup d’État marqua le début d’une période de troubles internes. Entre 763 et 770, pas moins de six khans se succédèrent, souvent renversés par des factions rivales ou des nobles mécontents. Cette instabilité affaiblit la Bulgarie sur les plans militaire et diplomatique, rendant le pays vulnérable aux attaques byzantines. Les rivalités internes empêchèrent également la formation d’une réponse unifiée et efficace face à la menace byzantine, prolongeant ainsi l’état de crise.
Bien que Constantin V n’ait pas réussi à détruire le Premier Empire bulgare, ses campagnes répétées laissèrent une marque indélébile sur la Bulgarie. Entre 756 et 775, l’empereur byzantin mena neuf campagnes majeures contre les Bulgares, dont aucune ne fut décisive, mais toutes contribuèrent à éroder progressivement leur puissance militaire et leur cohésion politique. Cette approche, souvent qualifiée de « guerre d’usure », permit à Byzance de maintenir une pression constante sur son rival du nord.
L’effet cumulatif de ces offensives fut dévastateur pour la Bulgarie. Chaque défaite militaire affaiblissait davantage le pouvoir des khans, qui perdaient le soutien des nobles et de leurs troupes. La répétition des revers sur le champ de bataille, combinée à l’incapacité des dirigeants bulgares à négocier une paix durable avec Constantin V, plongea le pays dans un cercle vicieux d’instabilité. Les nobles, cherchant à préserver leurs privilèges, hésitaient entre des factions pro-byzantines, qui préconisaient des compromis pour éviter de nouvelles guerres, et des factions antibyzantines, déterminées à résister coûte que coûte.
Cette division interne, exacerbée par la pression militaire byzantine, affaiblit l’État bulgare, autrefois capable de rivaliser avec Byzance sur un pied d’égalité. Par ailleurs, Constantin V exploita habilement cette fragmentation en soutenant certaines factions bulgares contre d’autres, intensifiant ainsi les conflits internes. Par exemple, les Byzantins profitèrent des désaccords entre la noblesse bulgare paléobulgare et les populations slaves pour diviser les forces ennemies.
L’instabilité politique en Bulgarie après la chute de Teletz mit en lumière les faiblesses structurelles du Premier Empire bulgare. Les divisions internes, combinées aux défaites militaires, affaiblirent considérablement l’autorité du khanat. Ce n’est qu’en 770, avec l’avènement de Telerig, que la Bulgarie retrouva une certaine stabilité. Telerig parvint à rallier les factions divisées et à réorganiser l’armée bulgare, permettant ainsi au pays de se relever partiellement face à Byzance.
Cependant, l’instabilité prolongée des années 760 eut des conséquences durables. Elle démontra que, malgré ses succès passés, l’État bulgare manquait encore des institutions solides nécessaires pour surmonter les crises internes. Cette période de troubles servit également de leçon pour les Byzantins, qui comprirent que la domination durable sur les Balkans nécessitait non seulement des victoires militaires, mais aussi une gestion subtile des rivalités internes de leurs ennemis.
Les campagnes de Constantin V illustrèrent l’efficacité de cette stratégie à long terme : au lieu de chercher une victoire écrasante et immédiate, l’empereur opta pour une guerre d’usure, visant à déstabiliser la Bulgarie de l’intérieur. Si cette approche ne permit pas à Byzance de reconquérir entièrement les territoires bulgares, elle renforça le prestige impérial et sécurisa les frontières de l’Empire dans les Balkans pendant plusieurs décennies.
Malgré ses nombreuses victoires sur le champ de bataille, Constantin V ne parvint pas à imposer une paix durable entre Byzance et la Bulgarie. Après la mort de Teletz et la période d’instabilité qui s’ensuivit, la Bulgarie trouva en 770 un dirigeant capable de restaurer l’unité et la cohésion : le khan Telerig. Ce dernier, bien conscient des divisions internes qui avaient affaibli son royaume, mit en œuvre une stratégie audacieuse pour consolider son pouvoir et contrer la pression byzantine.
L’une des actions les plus marquantes de Telerig fut l’élimination des espions byzantins opérant en Bulgarie. En 775, il utilisa une ruse remarquable, feignant de vouloir fuir son propre royaume pour demander refuge à Constantinople. Il envoya des messages à Constantin V, prétendant qu’il avait besoin de contacts pour organiser son départ et dévoiler des secrets d’État. Tombant dans le piège, l’empereur révéla les noms de ses agents infiltrés. Ces derniers furent rapidement identifiés et exécutés, privant Byzance d’un réseau d’information crucial dans la région.
Par cette action, Telerig démontra que, malgré les lourdes pertes subies au cours des décennies précédentes, la Bulgarie conservait sa capacité à se réorganiser et à riposter. Il rétablit une certaine stabilité politique, renforçant la loyauté des nobles bulgares tout en évitant les erreurs de ses prédécesseurs. Si Constantin V continua à mener des campagnes contre la Bulgarie jusqu’à sa mort en 775, il ne put obtenir de victoires décisives sur ce nouvel adversaire.
Cette résurgence de la Bulgarie sous Telerig marqua un tournant. Bien que toujours affaiblie par les guerres incessantes, la Bulgarie montrait des signes de résilience et prouvait qu’elle restait un acteur important dans l’échiquier politique des Balkans. Les actions de Telerig constituèrent les bases d’une restauration progressive de la puissance bulgare, qui se poursuivra avec ses successeurs.
Pour l’Empire byzantin, les campagnes de Constantin V furent d’une importance capitale, bien qu’elles n’aient pas atteint l’objectif ultime de soumettre définitivement la Bulgarie. Ces campagnes, menées avec une discipline et une coordination exemplaires, renforcèrent considérablement la position de Byzance dans les Balkans. Les multiples victoires sur les champs de bataille et les démonstrations de force, telles que la parade des captifs bulgares à Constantinople, contribuèrent à rehausser le prestige impérial.
Constantin V réussit également à sécuriser la frontière thrace, en érigeant de nouvelles fortifications et en réinstallant des populations chrétiennes loyalistes dans les zones disputées. Ces efforts consolidèrent la défense byzantine dans la région, rendant les incursions bulgares plus difficiles et moins fréquentes. En outre, l’empereur utilisa habilement la diplomatie pour diviser les factions bulgares, soutenant parfois des éléments pro-byzantins afin d’affaiblir l’opposition militaire.
Ces actions permirent à l’Empire byzantin de maintenir une position dominante dans les Balkans tout au long du règne de Constantin V. Bien que sa politique d’usure ne produise pas les résultats spectaculaires d’une conquête définitive, elle affirma la suprématie militaire de Byzance et repoussa la menace bulgare pour plusieurs décennies. L’empereur parvint également à projeter une image de force et de stabilité, malgré les défis constants posés par les Arabes sur le front oriental.
L’héritage de Constantin V ne se limita pas à ses succès militaires. Son règne marqua une période de renforcement administratif et logistique, qui permit à l’Empire de supporter le coût des guerres prolongées. Sous son impulsion, l’armée byzantine fut modernisée et les finances impériales mieux gérées, garantissant à Byzance les ressources nécessaires pour poursuivre ses objectifs stratégiques dans les Balkans et au-delà.
L’héritage des guerres entre Byzance et la Bulgarie sous Constantin V est marqué par une dualité fascinante. D’un côté, l’Empire byzantin sortit de ces affrontements avec un prestige renforcé, une frontière nord plus sécurisée et une supériorité militaire affirmée. De l’autre, la Bulgarie, bien que durement éprouvée, démontra sa capacité à se relever sous des dirigeants comme Telerig, préfigurant une résurgence future.
Ces décennies de conflits laissèrent une empreinte durable sur les relations entre les deux puissances, tout en redéfinissant l’équilibre des forces dans les Balkans. Si Constantin V réussit à contenir la menace bulgare, il ne put briser l’élan de résilience et d’unité qui allait progressivement ressusciter la puissance bulgare dans les années suivantes.
Auteur : Stéphane Jeanneteau
Date : Octobre 2012